Mémorandum de Fevia en tournée : Tour de Belgique

27.05.2024

Les élections approchent à grands pas. Qui contribuera à façonner l'avenir de l'industrie belge au cours des quatre prochaines années et défendra les intérêts de nos entreprises alimentaires ? À l’occasion d’un Tour de Belgique, Fevia, accompagnée de décideurs politiques, rend visite à des entreprises alimentaires aux quatres coins du pays. D’Agristo à Wielsbeke jusqu’aux Moulins de Statte à Huy. Les nombreuses possibilités et préoccupations des entreprises ont laissé leur empreinte. Chers responsables politiques, let’s spice up your politics !

Vooruit chez Agristo

Nous démarrons notre tour de Belgique à Wielsbeke, en Flandre occidentale, où une délégation de Vooruit est chaleureusement reçue dans l’entreprise familiale Agristo. Chez ce producteur de produits surgelés de pommes de terre, nous engageons le dialogue sur l'alimentation et les talents de demain. Saviez-vous que l'industrie alimentaire belge est le plus grand employeur industriel de notre pays, avec plus de 102 000 emplois ? Malheureusement, la recherche de food heroes motivés ne se passe pas toujours sans encombre, avec quelque 5 500 postes vacants par jour.

Melissa Depraetere souligne : « Les entreprises alimentaires en Flandre offrent de nombreux emplois, mais il n'est pas toujours facile de trouver des talents. Comment mettre au travail le plus grand nombre de personnes possible ? Avec Vooruit, nous pensons que le travail doit être rémunérateur. »

L’Open VLD chez Pomuni Frozen

Depuis l’ouest du pays, avec une délégation de l’Open VLD, nous nous rendons à l’est, chez Pomuni à Ranst, où nous restons dans le secteur de la pomme de terre. Depuis quatre générations, l’entreprise familiale propose des produits de pommes de terre, de toutes les formes et toutes les saveurs, aux détaillants, grossistes et secteur du foodservice. Depuis 2023, l’entreprise porte fièrement le titre de « Factory of the Future » grâce à ses efforts en matière d'innovation et de digitalisation. Malgré leur approche ambitieuse et tournée vers l’avenir, ils restent tiraillés entre les coûts en hausse, les marges limitées et les investissements nécessaires. La volonté y est, mais une politique stable et cohérente est nécessaire pour continuer à bâtir le futur.

Tom Ongena résume la situation : « Nos entreprises veulent investir dans l’avenir, mais pour y arriver, les politiques doivent aussi investir en elles. Nous avons besoin d'une politique stable et cohérente, de moins de règles et d'une plus grande sécurité juridique, ainsi que de conditions de concurrence équitables avec d’autres pays. »

Les Engagés aux Moulins de Statte

Nous poursuivons notre Tour avec une délégation des Engagés et descendons vers le sud, à Huy, dans la province de Liège. Nous y visitons une meunerie qui existe depuis 1857, Les Moulins de Statte. Ils sont en activité depuis très longtemps, mais comment leur donner également des perspectives ? Il faut une véritable politique industrielle orientée vers l'avenir, qui renforce la compétitivité en réduisant les coûts de main-d'œuvre et d’énergie, ainsi que la pression fiscale, les charges et lenteurs administratives.

Olivier de Wasseige résume leurs préoccupations : « Il est grand temps de créer, d’une part, les conditions optimales pour notre industrie et, d’autre part, d’améliorer l'image de l’entrepreneuriat. Cela ne peut être que bénéfique pour la prospérité de la Wallonie ! »

Le PS chez Food n’Joy

Avec une délégation du PS, nous continuons notre périple à l'ouest, direction Mouscron, dans le Hainaut, où est implantée Food n'Joy, une entreprise familiale passionnée par l'innovation, la qualité et... la coopération !  Ils investissent dans de jeunes talents, avec un regard neuf, qui avec les collaborateurs expérimentés, forment le partenariat idéal. L’industrie alimentaire est un secteur essentiel qui innove énormément, investit, offre des emplois et qui peut faire la différence. Travailler main dans la main avec une industrie alimentaire forte est également crucial pour garantir ensemble l'alimentation de demain et relever les défis de notre société.  

Bruno Lefebvre : « Les entreprises et les travailleurs ont besoin de l’un de l’autre pour créer de la prospérité ensemble. De la même façon, les pouvoirs publics et les entreprises devraient être partenaires et collaborer sur la base de la confiance, dans l'intérêt de tous. » 

Groen chez Ardo

Nous mettons le cap sur le nord et nous arrêtons à Ardooie, en Flandre occidentale, où nous bouclons la boucle chez Ardo avec une délégation de Groen. L’entreprise de produits surgelés propose des légumes, herbes et fruits en accordant une attention particulière à son empreinte climatique et hydrique. Ils misent, par exemple, sur l’utilisation circulaire de l'eau, l’agriculture régénératrice et l'énergie solaire. Pourtant, ces efforts ne sont pas suffisants. Les temps sont durs : Ardo voit 15 % de ses matières premières agricoles s'évaporer en raison de conditions météorologiques extrêmes. Leurs attentes ? L’entrepreneuriat durable doit être davantage facilité, en simplifiant le dédale des règlementations. 

Jeremie Vaneeckhout : « Nos entreprises ont besoin d'une politique climatique équitable qui offre des perspectives suffisantes en termes de travail local, durable, lié aux sols et aux saisons. »