Comment pouvons-nous résoudre ensemble le problème de la faim dans le monde ? C’est la question au centre de ce World Food Day. Pour l’industrie alimentaire belge, éviter les pertes alimentaires constitue une priorité absolue à laquelle nos entreprises travaillent depuis des années... et ce, avec succès ! Les pertes liées à la production au sein de nos entreprises sont d’à peine 1,5% et les flux connexes non comestibles sont quasi entièrement réutilisés, principalement dans l’alimentation animale. En outre, les entreprises alimentaires belges sont les plus grandes donatrices des banques alimentaires ce qui représente au moins 32 % des dons.
Les entreprises alimentaires produisent quotidiennement une vaste gamme de produits de qualité et tentent d’éviter au maximum les pertes. Même si nos entreprises sont efficaces avec leurs matières premières, les flux résiduels sont inévitables. Dans l’industrie, ces flux résiduels représentent 90 % de matériaux organiques non comestibles (comme la pulpe, les épluchures ou encore les os) qui connaissent presque tous aussi une deuxième vie (principalement via l’alimentation animale).
Nos entreprises mettent également tout en œuvre pour réutiliser au maximum les 10 % de flux résiduels comestibles. Selon les chiffres repris dans le « Ketenroadmap Voedselverlies », les véritables pertes alimentaires dans l’industrie alimentaire représenteraient à peine 1,5 % de la production totale. L’industrie alimentaire se positionne ainsi dans la chaîne comme l’un des maillons les plus efficaces.
Par ailleurs, depuis plusieurs années, bon nombre d’entreprises alimentaires collaborent étroitement avec des initiatives sociales qui s’engagent en faveur des plus démunis. A titre d’exemple, en 2018, les entreprises alimentaires ont offert pas moins de 4912 tonnes d’aliments aux banques alimentaires, soit 790 tonnes de plus qu’en 2017. L’industrie alimentaire est dès lors la principale donatrice. Fevia continue d’encourager ses membres à prendre les devants dans la lutte contre la faim et les pertes alimentaires ! Nous examinons ici aussi comment nous pouvons, en tant que secteur, encore faire mieux.
