Acides gras trans : sous contrôle en Belgique déjà depuis plusieurs années

12.08.2015

Différents messages diffusés dans la presse aujourd’hui faisaient état d’une étude parue dans la revue médicale ‘The BMJ’ concernant les risques sanitaires liés aux acides gras trans industriels. FEVIA signale qu’actuellement, les entreprises alimentaires belges fabriquent encore très peu de produits contenant des acides gras trans industriels.

Elimination des acides gras trans depuis 2000

La teneur en acides gras trans des produits alimentaires belges est très faible, en ligne avec la recommandation du Conseil Supérieur de la Santé. Depuis 2000, l’industrie alimentaire a développé différentes stratégies technologiques afin de réduire de manière drastique la teneur en acides gras trans industriels dans les produits alimentaires. 

L’hydrogénation partielle a ainsi été remplacée par une hydrogénation complète (où il n’y a quasi plus de formation d’acides gras trans). Les producteurs utilisaient aussi d’autres huiles, avec d’autres propriétés fonctionnelles et d’autres textures mais sans les inconvénients en matière d’acides gras trans. 

Conforme à la recommandation du Conseil Supérieur de la Santé 

Le résultat de ces efforts est qu’à ce jour, les denrées alimentaires mises sur le marché belge ne contiennent plus qu’une quantité minimale d’acides gras trans. En tenant compte de la recommandation de maintenir la consommation en dessous de 1% des besoins énergétiques totaux, il est plus que probable que la consommation d’acides gras trans en Belgique se situe aujourd’hui à un niveau acceptable.

Pour avoir une estimation définitive de la consommation, il faut encore attendre un peu les résultats de l’enquête de consommation alimentaire 2014, mais NUBEL,  la Banque belge des Noms de marques (voir www.internubel.be) révèle déjà maintenant que la teneur en acides gras trans est faible pour différents produits. 

Selon le rapport d’activités de l’AFSCA de 2013, il semble que 97% des échantillons analysés, étaient conformes à la recommandation du Conseil Supérieur de la Santé. La recommandation stipule que sur base de la teneur en graisses, les produits ne peuvent plus jamais contenir plus de 2% d’acides gras trans industriels. 

L’Europe étudie la nécessité d’une mention sur l’étiquette

Du côté de l’Europe, une évaluation est actuellement en cours dans les différents Etats membres pour vérifier la teneur en acides gras trans dans notre alimentation. Sur base de ces résultats, on précisera si la teneur en acides gras trans doit être ou non obligatoirement mentionnée sur l’étiquette. Sur base des chiffres ci-dessus, l’industrie alimentaire belge se dit confiante.