Fevia fait entendre la voix de l'industrie alimentaire. Ces derniers mois, nous avons tiré la sonnette d'alarme, car depuis la pandémie, nos entreprises alimentaires sont confrontées à une pénurie des matières premières et à des coûts qui atteignent des niveaux historiques. Pour 30 % des entreprises alimentaires, il n'est guère rentable de poursuivre la production. Nos messages ont été largement repris par les médias. Quels sont les messages à retenir ?
©Canal Z
©RTL
1. La montée en flèche des coûts s'accumulent depuis des mois
Entre juin 2020 et décembre 2021, les prix des produits agroalimentaires ont augmenté jusqu'à 43 %. Cette explosion des prix est due à une offre plus faible sur le marché mondial, en partie en raison des conditions météorologiques et de mauvaises récoltes, à des changements dans les habitudes de consommation suite à la crise du coronavirus, à une forte augmentation de la demande maintenant que l'économie mondiale se redresse et à des problèmes logistiques persistants en raison de la crise du coronavirus.
En janvier, notre économiste Carole Dembour a lancé un avertissement à ce sujet dans De Tijd: « A partir de cette année, les entreprises n'auront malheureusement pas d'autre choix que d'augmenter leurs prix de vente », estime Carole Dembour, économiste à la fédération alimentaire Fevia. « La rentabilité du secteur pourrait avoir atteint l'année dernière un niveau historiquement bas », ajoute-t-elle.
Apparu également entre autres dans :
• Retail Detail: Voedingsindustrie waarschuwt: “explosie van kosten”
• Le Vif: Les matières premières gonflent les coûts de l'industrie alimentaire
• Het Laatste Nieuws: Grondstoffen drijven kosten van voedingsindustrie op
2. Sans oublier que les entreprises alimentaires ont du mal à répercuter les coûts
Ce n'est un secret pour personne que les négociations annuelles entre les fournisseurs et les chaînes de supermarchés sont souvent difficiles. Cette année, c'est d'autant plus le cas en raison de l'explosion des coûts de production. Les deux parties ne sont clairement pas sur un pied d'égalité dans cette négociation. La chaîne agroalimentaire est comme un sablier, avec les supermarchés comme goulot d'étranglement, ce qui leur donne un pouvoir de négociation disproportionné. Et cette position laisse malheureusement régulièrement place à des abus...
Fevia demande donc aux clients de nos entreprises la flexibilité et la compréhension nécessaire. « Les chaînes de supermarchés doivent tenir compte des augmentations de coûts et ne peuvent pas imposer de pénalités logistiques lorsque les livraisons ne sont pas possibles à temps ou sont retardées en raison de pénuries dans l'approvisionnement de nos entreprises », explique notre CEO Bart Buysse.
Apparu entre autres dans :
• L’Echo: L'industrie alimentaire vs la distribution: le pot de terre contre le pot de fer
• VRT: Winkelkar wordt volgend jaar wellicht fors duurder: "Logisch dat kosten worden doorgerekend aan de consument"
• RTBF: Les PME du secteur alimentaire étranglées par l’inflation et par (certains de) leurs clients
• Kanaal Z: Voedingsbedrijven kunnen exploderende kosten nauwelijks doorrekenen
• Canal Z: L'industrie alimentaire demande l'aide de la grande distribution
• De Tijd: 'Supermarkten moeten prijsstijging wel doorrekenen aan klant'
• Radio 1: Fevia: "Voor sommige voedingsbedrijven is het niet meer rendabel om te produceren"
3. La guerre en Ukraine a malheureusement ravivé les flammes
L'invasion russe, et surtout la crainte de sanctions et de ruptures d'approvisionnement, font grimper les prix de l'énergie et des matières premières dans l'UE. « La guerre en Ukraine n'est pas seulement une tragédie humanitaire, mais a malheureusemen aussi, à nouveau ravivé les flammes. Si nous ne pouvons pas répercuter ces coûts, il ne sera plus rentable de poursuivre la production. », explique notre président Anthony Botelberge.
Nos entreprises vont tout faire pour continuer à garantir l’approvisionnement en nourriture. C'est pourquoi nous demandons aux autorités de prendre rapidement des mesures temporaires, en plus des mesures structurelles, afin de modérer la facture énergétique des entreprises alimentaires belges et, surtout, de ne pas créer de charges ou d’obligations supplémentaires en ce moment. En outre, de leviers dans la réglementation sont nécessaires qui garantissent que les contrats et les prix puissent être ajustés plus rapidement en temps de crise, en cas d’augmentation imprévue et considérable des coûts.
Apparu entre autres dans :
• RTBF: Producteurs, fournisseurs, distributeurs : comment les chaînons de l’agroalimentaire subiront-ils l’impact de la crise ukrainienne ?
• Het Laatste Nieuws: CEO van Fevia voorspelt nóg hogere prijzen en lege rekken: “Het zal niet snel gedaan zijn”
• LN24: rationnement dans les supermarchés
• Radio 1: Tekort aan zonnebloemolie door oorlog in Oekraïne: "Acute crisis bij aardappelverwerkende bedrijven"
• RTL Info: Pénurie de produits alimentaires dans les prochaines semaines: "C'est une réalité", en voici la liste
• RTL Info: Le prix du pain va-t-il grimper jusqu'à 5 euros ? "Ce n'est pas impossible mais pas de panique"
• VRT: Na corona gooien oorlog en energie roet in ons eten: voedingsindustrie wil kosten kunnen doorrekenen aan supermarkten
• RTL: Guerre en Ukraine: 4 entreprises alimentaires sur 10 pourraient suspendre ou réduire leur production, quels sont les produits concernés?
• RTL: Guerre en Ukraine: la fédération de l'industrie alimentaire est inquiète
• RTBF: Quatre entreprises alimentaires belges sur dix pourraient suspendre ou réduire leur production à cause des pénuries et de la hausse des coûts