Belgian Pledge : 21 nouveaux signataires et élargissement aux médias sociaux
Bruxelles, le 26 juin 2017 – Le Belgian Pledge, l’initiative d’autorégulation du secteur alimentaire pour limiter la publicité envers les enfants de moins de 12 ans aux produits qui satisfont à des critères nutritionnels spécifiques, s’élargit à 9 nouveaux réseaux de communication, dont les médias sociaux. De plus, le Belgian Pledge accueille 21 nouveaux membres. Pour les initiateurs, FEVIA, COMEOS et l’UBA, cet élargissement est la preuve qu’avec le Belgian Pledge, le secteur donne une réponse ferme à la demande légitime d’une publicité responsable envers les enfants.
Les engagements
Le Belgian Pledge est une initiative lancée en 2012 par FEVIA, la Fédération de l’industrie alimentaire, COMEOS, la fédération représentant les détaillants, les chaînes de restaurants et les services de cuisines collectives et l’UBA, l’Union belge des Annonceurs. Via cette initiative d’autorégulation, les entreprises participantes prennent des engagements clairs en matière de marketing responsable envers les enfants :
- Pas de publicité envers les enfants de moins de 12 ans pour des aliments et des boissons, sauf s’il s’agit de produits qui répondent à des critères nutritionnels pour les calories, les sucres, le sel, les graisses saturées et les nutriments qui en optimalisent la composition, comme les fibres.
- Pas de communication dans les écoles fondamentales, sauf avec l’accord de la direction.
Répondre à l'évolution de l'utilisation des médias par les enfants
En tant qu’initiative d’autorégulation, le Belgian Pledge peut continuer à évoluer et à répondre à l’évolution rapide de l’utilisation des médias par les enfants. Le nouveau Belgian Pledge signé aujourd’hui par 55 entreprises maintient les principes de base du Belgian Pledge, mais s’applique désormais, à l’instar de son homologue européen l’EU Pledge, à 9 canaux supplémentaires :
- Profils des entreprises dans les médias sociaux,
- Marketing mobile et SMS
- Marketing direct
- Placement de produit
- Jeux interactifs
- Marketing outdoor
- Radio
- Cinéma
- DVD/ CD-ROM
Le Belgian Pledge reste aussi d’application pour la publicité à la télévision, dans la presse écrite, sur les sites internet des entreprises et dans les écoles fondamentales. Les emballages de produits et les publicités dans les magasins ne sont pas repris dans le Belgian Pledge, mais relèvent du Code de publicité. L’application du Code de publicité est vérifiée par le Jury d’éthique publicitaire (JEP).
Monitoring externe annuel des engagements
FEVIA, COMEOS et l’UBA font réaliser annuellement un monitoring externe auprès des entreprises signataires. Pour la publicité à la télévision, le monitoring se fait annuellement, tandis que pour la publicité dans les écoles et la publicité en ligne, il s’agit d’un monitoring biannuel. Pour le monitoring des engagements, FEVIA, COMEOS et l’UBA collaborent avec des spécialistes externes comme Mindshare, l’Université de Gand et le JEP. Les rapports de monitoring sont publiés sur le site internet du Belgian Pledge et montrent clairement ces dernières années que les signataires respectent effectivement leurs engagements.
Ensemble vers un mode alimentaire plus équilibré
Le Belgian Pledge utilise les critères de l’EU Pledge pour déterminer les produits pour lesquels les signataires peuvent encore faire de la publicité. Le Belgian Pledge stimule ainsi les signataires à reformuler leurs produits pour que ceux-ci répondent aux critères nutritionnels. Le Belgian Pledge correspond de ce fait parfaitement à la Convention Alimentation Equilibrée, que FEVIA et COMEOS ont signée l’an dernier avec la ministre de la Santé publique Maggie De Block. Outre la reformulation des produits et l’offre de portions plus petites, la publicité responsable constitue également une partie du puzzle dans la lutte contre le surpoids, l’obésité et les modes alimentaires déséquilibrés.
Quotes
FEVIA
« Les chiffres le prouvent : l’obésité et le surpoids restent un défi sociétal, aussi chez les enfants. Toutes les parties concernées doivent collaborer et prendre leurs responsabilités. Et là aussi, l’industrie alimentaire a un rôle à jouer » dit Jean Eylenbosch, Président de FEVIA. « Avec le Belgian Pledge, le secteur offre depuis 2012 une réponse ferme à la demande d’une publicité responsable envers les enfants. C’est clairement un signal positif que de plus en plus d’entreprises s’y engagent ».
Comeos
Dominique Michel, CEO de COMEOS : « Les enfants surfent et sont dès le plus jeune âge sur internet. Ils jouent à des jeux vidéo, envoient des sms et regardent plus de vidéos en ligne. Là aussi nous nous engageons aujourd’hui à ne plus aborder les enfants, y compris quand ils téléchargent des applis populaires. Nos membres n’y feront pas de publicité pour des produits qui ne correspondent pas aux critères du Belgian Pledge, ni dans des jeux vidéo ou interactifs ou encore sur YouTube. »
UBA
« Les enfants constituent un groupe vulnérable et c’est pourquoi nous étions, en tant qu’annonceurs, à la base du Belgian Pledge. Le Belgian Pledge, en tant qu’initiative d’autorégulation, peut encore évoluer et s’adapter à la réalité d’aujourd’hui. Cette réalité montre que les enfants sont toujours plus actifs sur les médias sociaux. L’élargissement à de nouveaux canaux de communication, dont les médias sociaux ou le marketing mobile, est donc très positif et explique que le Belgian Pledge garde toute sa pertinence », dit Chris Van Roey, CEO de l’UBA.
Ministre De Block
Maggie De Block, ministre de la Santé publique : “Un mode d’alimentation sain et équilibré est comparable à une habitude, et nous voulons stimuler les bonnes habitudes dès le plus jeune âge. L’élargissement du Belgian Pledge est donc une bonne chose : l’industrie alimentaire, les secteurs du commerce et de la publicité s’engagent afin d’élargir leur code de conduite en matière de publicité responsable envers les enfants aux « réseaux sociaux ». A travers cette initiative, ils indiquent clairement vouloir promouvoir les choix sains auprès des enfants et des jeunes. Après la Convention Alimentation Equilibrée, que nous avons conclue l’année dernière, cette initiative est de nouveau un signal positif. »