L’Industrie alimentaire demande de démarrer le dialogue social et de trouver ensemble des solutions
Bruxelles, le 26 novembre 2014 - FEVIA, la Fédération de l'industrie alimentaire, appelle les syndicats à démarrer le dialogue social. Suite aux récentes actions syndicales, les entreprises alimentaires belges risquent de payer la facture dans un contexte international hyperconcurrentiel. Alors que l'industrie alimentaire se montre depuis des années un employeur très stable, en particulier pour les profils moins qualifiés, et crée de la prospérité.
«Les entreprises alimentaires belges ont excellé jusqu’à fin 2012, ce qui se traduit encore aujourd’hui par des emplois stables. En 2013, l’industrie alimentaire a vu sa croissance ralentir. Le handicap de coût salarial de 21 % par rapport à nos pays voisins, plus que toute autre branche industrielle, commence à peser sur les entreprises alimentaires, » déclare Chris Moris, directeur général de FEVIA. « Dans ce contexte, c'est le devoir des employeurs et des travailleurs de d'abord s’engager dans un dialogue social afin de relever les défis communs avant d’entreprendre des actions qui nuisent à notre compétitivité. »
L'industrie alimentaire fait face, ces dernières années, à l'augmentation de la pression des prix qui se répercute dans l’ensemble de la chaîne alimentaire. En tant que maillon entre l'agriculture et la distribution, l’industrie de transformation n’échappe pas non plus à cette tendance, qui se traduit par une baisse des marges pour les entreprises alimentaires belges. En d'autres termes, le gâteau est plus petit et le défi de maintenir notre compétitivité en investissant dans l'innovation est encore plus grand.
Tels sont les défis qui concernent tant les employés que les employeurs. FEVIA fait appel aux syndicats afin de s'abstenir de nouvelles actions telles que paralyser les entreprises avec des piquets de grèves. Les solutions ne se trouvent pas dans la rue mais autour d’une table de concertation.