En 1925, Jean-François décide de créer sa propre moutarde et fonde la société de sauces Didden. Aujourd'hui, Michèle Didden, la quatrième génération de l'entreprise familiale, est à la tête de l'entreprise belge. Didden produit actuellement une large gamme de sauces, de chutneys et de vinaigrettes et exporte ses produits en Russie. La mayonnaise va-t-elle prendre auprès des Russes ?
L'innovation dans le respect de l'artisanat
Michèle s'est appuyée sur les connaissances et le savoir-faire de ses ancêtres. L'entreprise ne change pas la manière traditionnelle de préparer certaines sauces et confiseries. « Dès que les oignons frais sont coupés, ils sont transformés en une minute pour en faire le chutney. Et notre mayonnaise ? Elle a été commercialisée par mon père à l'occasion de l'exposition universelle de 1958. Elle est toujours préparée au batteur à main et doit être composée de 11 % de jaune d'œuf frais », explique Michèle.
Michèle a pris la barre en 2006. C'est à ce moment que la décision a été prise d'innover entres autres dans la catégorie des produits de confiserie. Elle a lancé de nouveaux formats, dont le Doypack : « C'est un sac en plastique dont on peut chauffer le contenu », explique Michèle. Didden a également expérimenté la plateforme Amazon France, où les consommateurs peuvent commander une boîte exclusive contenant une sélection de chutneys et de foie gras de canard.
Séduire les Russes avec des sauces belges
Aujourd'hui, le producteur de sauces Bruxellois exporte notamment vers l'Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège et la République tchèque. Il vise maintenant le marché russe. « La Russie compte 145 millions d'habitants, sa classe moyenne s'accroît et la qualité y est essentielle. Les produits alimentaires en bocaux y ont particulièrement la cote. Cela est bien sûr dû à leurs hivers rigoureux. Notre approche répond exactement aux besoins des Russes », déclare Michèle.