Il existe beaucoup de termes pour désigner et classer les flux organiques. Déchets ? Matières premières ? Sous-produits ? Flux connexes ? Pertes alimentaires ? Gaspillage alimentaire ? Food waste ? … Tant de termes et de définitions différentes est complexe pour les entreprises et limite les possibilités pour l’économie circulaire. FEVIA plaide une fois de plus pour une plus grande harmonisation.
Beaucoup de termes ont été créés et continuent à s’ajouter autour de la classification des déchets, des matériaux et des flux organiques. Pour certains concepts, des définitions officielles existent. Pourtant, dans la pratique, il n’est pas toujours clair sous quelle catégorie classer un flux. Pour d’autres termes il n’y a toujours pas d’accord ou d’harmonisation au niveau international concernant la définition du terme. À partir de quand parle-t-on d’un déchet ? Est-ce que ce flux est un sous-produit ? Ou quand s’agit-il exactement d’une perte alimentaire ? …
Résultat : beaucoup d’ambiguïté et flou total aux niveaux des données sur les quantités. Comment peut-on par exemple comparer nos flux de déchets et pertes alimentaires belges avec ceux d’autres pays si l’interprétation des termes est complètement différente ? Encore plus grave : nous ne savons même pas que l’interprétation est différente. Nous ne devons même pas pour cela aller au-delà des frontières belges. Ce qui est en Flandre – comme pour le reste de l’Europe – par exemple un sous-produit, est classé en Wallonie comme un déchet. À cause des différentes définitions, nous présentons notre secteur et notre pays sous un jour (trop) négatif.
De plus, la multitude des termes et interprétations sont également un frein pour l’économie circulaire. Les règles et contrôles sont très dépendantes de la définition qui est onnée, ce qui rend d’autant plus difficile l’utilisation de certains flux. Cependant, le concept de l’économie circulaire ne peut vraiment bien fonctionner dans la pratique que si nous pouvons échanger plus facilement les flux également au-délà des frontières. Il faut permettre de mieux et plus facilement travailler ensemble. Ce qui est certainement nécessaire pour un petit pays comme la Belgique.
FEVIA réitère pour cette raison une fois de plus son appel à plus d’harmonisation : des définitions claires et identiques, à travers les frontières régionales et internationales, avec des conditions égales correspondantes. Cela sera tout bénéfice pour l’économie circulaire.
En annexe vous trouverez à titre d’illustration mais sans être exhaustif, des définitions officielles et moins officielles d’un certain nombre de termes qui peuvent être utilisés pour des flux organiques.