Bruxelles, le 15 décembre 2018 - Tout comme d’autres entreprises, de nombreux producteurs alimentaires sont durement frappés par des actions syndicales aujourd’hui. Fevia, la fédération de l’industrie alimentaire belge, invite les syndicats à chercher ensemble des solutions, à la table des négociations, avec une offre concertée de la part de nos fonds de formations, et non pas dans la rue ni sur un piquet de grève. Nous comprenons les préoccupations des nombreux talents de nos entreprises qui produisent quotidiennement des produits alimentaires et des boissons de qualité. Néanmoins, en agissant ainsi, les syndicats causent des dommages économiques et nuisent à l’image des entreprises alimentaires. Nous déplorons une telle situation qui intervient à un moment où nos ventes sur le marché intérieur sont sous pression et où le protectionnisme menace également nos exportations.
Dans un monde en constante évolution, nous sommes confrontés à des défis majeurs. Comment allons-nous garder les gens plus longtemps au travail dans des emplois faisables, et comment pouvons-nous maintenir l’emploi et la prospérité dans notre pays, aujourd’hui et demain ? En tant que plus grand employeur industriel qui crée chaque jour des emplois, nos entreprises investissent énormément dans le bien-être, la prospérité et le développement de nos talents. Nous tendons la main aux syndicats pour assumer cette responsabilité ensemble, autour de la table des négociations avec une offre concertée de la part de nos fonds de formations, ainsi que quotidiennement sur le terrain.
Enfin, nous regrettons vivement les déclarations faites par plusieurs syndicalistes aux entreprises et dans la presse. Ils ne correspondent pas toujours à la réalité. Ainsi, selon eux, Fevia aurait, d’une part, conseillé des entreprises à faire appel à des intérimaires en remplacement du personnel en grève et, d’autre part, à mettre le personnel sous pression. Cela n’a pas de sens. Dans le cadre de notre soutien aux entreprises, nous avons toujours informé nos entreprises membres du préavis de grève. Pour ce faire, nous avons généralement donné notre avis sur (la nature des) actions et des conseils sur la manière de gérer les grèves ( brochure classique ).
Nous avons également lu dans un journal que, dans l’industrie alimentaire, rien n’est entrepris concernant le travail faisable et maniable. Cela n’est bien évidement pas correct: au cours de cette année, diverses entreprises se sont engagées dans le cadre d’accords au sein de l’entreprise à prendre des mesures concrètes dans le cadre du travail faisable. Des actions ont été menées au sujet de la formation, du bien-être au travail, de l’organisation du travail et d’une politique du personnel adaptée aux diverses phases de la vie. De plus la journée inspiration organisée en février et la publication qui l’accompagne montrent que les entreprises alimentaires belges sont des précurseurs dans le travail faisable et maniable. Nous aimerions inviter les syndicats, à examiner ensemble comment nous pouvons , dans le fonds de formation et avec les moyens des fonds de formation, aider nos travailleurs et soutenir encore mieux les entreprises dans le travail faisable et les carrières faisables.