Éventuels tarifs douaniers américains : Fevia demande le soutien des autorités belges

15.07.2019

Dans notre newsletter de la semaine dernière, nous vous informions déjà d’éventuels tarifs sur les boissons et aliments belges exportés vers les États-Unis, dans le cadre de l’affaire Airbus à l’Organisation mondiale du commerce.

Que fait Fevia ?

Fevia a analysé l’impact éventuel sur notre secteur. Selon nos conclusions, 7,51% des biens que nous exportons actuellement pourraient être impactés. Cela représente une valeur d’exportation de 58 919 581 euros.

Fevia a participé à une lettre de notre fédération européenne FoodDrinkEurope destinée à la Commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström, au Commissaire européen à l’Agriculture Phil Hogan et à la Commissaire européenne à l’Industrie Elżbieta Bieńkowska. FoodDrinkEurope y dénonce que les denrées agro-alimentaires européennes sont ciblées dans le cadre d’un conflit qui se situe dans un autre secteur, à savoir le secteur de l’aviation. FoodDrinkEurope appelle la Commission européenne à essayer de trouver une solution bilatérale avec les États-Unis. Vous trouverez la lettre en annexe de cet article.

Fevia a envoyé une lettre à l’attention des autorités compétentes en Belgique. Dans cette dernière, nous leur demandons de défendre les intérêts de l'industrie alimentaire belge dans cette affaire au niveau européen et dans les contacts bilatéraux avec les États-Unis. Nous estimons inacceptable qu’un conflit au sein du secteur de l’aviation déstabilise les bonnes relations commerciales dans notre secteur, et que les producteurs belges d’aliments et de boissons, principalement des PME, pâtissent d’un conflit externe à notre secteur. Nous demandons à nos autorités de défendre le point de vue selon lequel des contre-mesures dans cette affaire ne devraient être prises que dans le secteur concerné.

Nous suivons ce dossier de très près avec ces instances.

Que pouvez-vous faire ?

Si vous risquez d’être impactés par ces mesures, nous vous recommandons de prendre contact avec vos importateurs et clients américains. Ils peuvent réagir par écrit avant le 5 août auprès du Bureau du représentant américain au commerce (USTR) et l’avertir des conséquences négatives de droits de douanes sur les produits importés sur les prix, la disponibilité et l’emploi aux États-Unis. Vous trouverez la procédure à suivre ici.