Dans le 3e rapport de développement durable de l’industrie alimentaire belge, Fevia montre la façon dont le secteur souhaite poursuivre sa croissance tout en apportant une réponse aux défis en matière de prospérité, de personnes, de société et d’environnement. L’un de ces défis consiste à optimaliser les emballages. Pour ce défi, Fevia a également fixé des ambitions concrètes pour le secteur.
Prévention et recyclage
Pour un produit alimentaire transformé, l’emballage est indispensable. Il permet le transport d’un endroit à un autre, protège le produit et évite les contaminations. Il permet également de limiter drastiquement les pertes alimentaires. Vu la quantité importante de produits alimentaires mis sur la marché, l’industrie alimentaire utilise beaucoup d’emballages. Il s'agit de trouver le bon équilibre entre la quantité d’emballage utilisée et la fonction de l’emballage ; la fonction principale étant la conservation et l’hygiène du produit alimentaire.
Le secteur et les entreprises recherchent des solutions pour limiter les emballages et utiliser des emballages composés de matières recyclées ou biodégradables. Néanmoins, les défis restent nombreux et le secteur alimentaire souhaite apporter des solutions.
Quel est l’ambition du secteur alimentaire ?
Dans un contexte de limitation des ressources naturelles disponibles, la prévention et le recyclage doivent être optimalisés. Les efforts consentis en ce sens ont déjà porté leurs fruits. Fevia réalise avec ses membres des plans de prévention qui ont déjà permi de réduire de façon importante la quantité d'emballages mis sur le marché. Et grâce à Fost Plus et Val-I-Pac, les résultats de recyclage obtenus en Belgique sont les meilleurs d’Europe.
L’industrie alimentaire souhaite augmenter le taux global de recyclage des emballages ménagers et industriels. Elle utilise des emballages réutilisables là où cela se justifie environnementalement et économiquement. Elle souhaite aller plus loin encore en visant un taux de recyclage global des emballages alimentaires à plus de 85 %, et des mesures de prévention à la hauteur de 1.500 tonnes d’emballages par an.
La gestion efficace des déchets d’emballages, autant que la lutte contre les déchets sauvages, restent une responsabilité partagée où ensemble, chaque partenaire doit rechercher les solutions les plus efficientes afin de réduire le coût global pour la société.
Découvrez toutes les initiatives du secteur et des entreprises visant à optimaliser les emballages dans le rapport de développement durable de l’industrie alimentaire belge en ligne