De Zuivelarij contre le gaspillage alimentaire avec son pain au lactosérum

24.05.2023

Vous connaissez probablement De Zuivelarij pour son berloumi, le fromage de Berlare, de type halloumi. Mais saviez-vous qu'ils sont aussi à l'origine du pain au lactosérum ? Le directeur David De Coster a créé un pain à partir du produit résiduel issu de la fabrication du fromage : le lactosérum. Cette innovation permet de donner une seconde vie aux flux résiduels du processus de production.

Des restes nutritifs

Ce pain aromatique particulier n’est qu'un début. En misant sur des solutions créatives, De Zuivelarij fait l’économie des coûts qu’elle devait auparavant engager pour vidanger le lactosérum. Compaan ne pouvant traiter tous les flux résiduels, David De Coster continue à développer d'autres produits alimentaires. Il utilise, par exemple, le lactosérum pour faire du riz au lait, de la soupe et de la bière, des projets prometteurs qui sont encore en phase de développement. À suivre !

Depuis des années, David De Coster prépare lui-même son pain avec du lactosérum. À l’occasion d'un workshop sur le gaspillage alimentaire, il a rencontré un responsable de Bio-Planet, intéressé par la vente de pain au lactosérum. C’est ainsi qu’est né un projet durable visant à transformer de grandes quantités de restes de fromage en un produit quotidien de haute qualité. Le lactosérum entre, par exemple, dans la composition du pain bio de la boulangerie sociale Compaan, que l'on trouve désormais dans plusieurs magasins Bio-Planet.

Délicieusement de chez nous

Grâce à son projet innovant, De Zuivelarij figurait parmi les 5 nominés au BioVLAM 2022, un prix récompensant l’entrepreneur bio le plus passionné, qui excelle dans l'innovation et la durabilité. 
La fromagerie réfléchit en termes de production durable et accorde une place centrale à la chaîne courte. En fabriquant chaque produit avec le lait d'un agriculteur local, elle raccourcit la chaîne et renforce le lien entre l'agriculteur, le producteur et le consommateur.

Environ 20 % de son chiffre d’affaires provient des produits bio que David De Coster apprécie particulièrement : « Si vous achetez des produits bio, vous êtes prêt à contribuer, en tant que consommateur, au coût environnemental de votre alimentation, comme veiller à ce que les sols restent riches et fertiles. Je trouve également important de mettre l’accent sur le bien-être des animaux, en leur donnant, par exemple, plus d’espace et de la nourriture bio. Le coût écologique réel de notre alimentation est donc pris en compte dans la production bio. Je pense que c’est là la valeur ajoutée du bio. »

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