Le gouvernement britannique a publié la liste des produits qui seront soumis à des taxes dans le cas d’un Brexit dur. Selon les calculs de Fevia, 15 % des exportations des produits alimentaires belges seront soumis à des taxes à hauteur de 23,7 % en moyenne. En raison de ces taxes imposées, nos entreprises devront payer 77 millions d’euros supplémentaires. Fevia lance dès lors un nouvel appel pour éviter à tout prix un scénario no deal.
Brexit dur : quels produits alimentaires sont concernés ?
En 2018, les entreprises alimentaires belges ont exporté pour un montant de 2,2 milliards d’euros en produits alimentaires et boissons au Royaume-Uni. Si le RU quitte l’Union européenne sans accord, 15 % de ces produits alimentaires et boissons seront soumis à des taxes de 23,7 % en moyenne. Actuellement, ces taxes ne sont pas instaurées, c’est la raison pour laquelle un Brexit dur représenterait un surcoût de 77 millions d’euros. Concrètement, le RU vise les produits alimentaires suivants : la viande (bœuf, porc, agneau, mouton, chèvre et volaille), le poisson, le beurre, le fromage, le riz, les graisses et huiles, le sucre et le rhum.
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Fevia appelle à poursuivre les négociations
Aucun accord n’a été trouvé pour l’instant pour définitivement écarter un no deal Brexit. Les 17 et 18 octobre prochains aura lieu le prochain sommet européen, où l’on espère encore trouver un accord. Ensemble avec la FEB et les fédérations patronales régionales nous appelons à poursuivre les négociations. Nos 4 messages sont :
- mettons tout en œuvre pour éviter un no deal Brexit
- préférons un nouveau report du Brexit à un no deal
- sécurisons la frontière extérieure européenne
- prévoyons les mesures de soutien nécessaires au niveau européen et belge
Il n’est donc pas exclu qu’à partir du 1er novembre, nos relations commerciales soient régies par le régime de l’OMC. Notre message pour l’instant est le suivant : continuez à vous préparer à un no deal Brexit !
