En juillet 2018, les partenaires sociaux ont convenu que le recours aux contrats journaliers successifs (CJS) est autorisé, mais doit être une exception. Pour lutter contre les abus, ils se sont en outre engagés à parvenir à une réduction macroéconomique de 20% de la part de CJS dans le nombre total de contrats de travail intérimaire. C'est pourquoi, la FEB et Federgon appellent les secteurs à tout mettre en oeuvre en vue de la réalisation effective de l'objectif.
En juillet 2018, le Conseil National du Travail a adapté la CCT n° 108. Par ces modifications, les partenaires sociaux ont voulu limiter l'usage des contrats journaliers successifs aux cas qui sont nécessaires en raison du besoin de flexibilité. Pour ce faire, ils se sont engagés à parvenir, sur une période de 2 ans (2018-2019), à une réduction macroéconomique de 20% de la part des contrats journaliers successifs dans le nombre total de contrats de travail intérimaires par rapport à l'année de référence (2016).
Dans le cas où cet objectif n'est pas atteint début 2020, des mesures plus contraignantes seront adoptées.
Pour éviter celles-ci, la FEB, Federgon et Fevia appellent les membres à tout mettre en oeuvre en vue de la réalisation effective de l'objectif.
Vous trouverez ici plusieurs documents qui peuvent vous guider. Vous pouvez également trouver plus d'informations dans notre article "Contrats de travail intérimaire journaliers successifs: nouveautés à partir du 1er octobre".