Afin d’enrayer le détournement du trafic, 6 routes régionales supplémentaires sont à présent taxées. FEVIA estime que cela ne peut pas conduire à une augmentation de taxe insidieuse.
Le réseau routier soumis à la taxe s’étend désormais aux 6 axes suivants :
N14 A partir de (du croisement avec) la R16 - (le croisement avec) la E34
N35 Deinze – Tielt
N35 Pittem (le croisement avec la N50) - (le croisement avec) la N330
N42 A partir de (du croisement avec) la N8 - frontière avec la Wallonie
N43 A partir de (du croisement avec) la R8 - (le croisement avec) la R4
N73 Heppen – Kinrooi (croisement avec la N762)
Détournement du trafic
Le gouvernement flamand est arrivé à cette décision à la suite d’une étude interne, qui a montré que le détournement du trafic sur ces 6 axes avait augmenté jusqu’à 20% voire plus. D’après cette même étude, il semble que la circulation soit également plus chargée sur d’autres routes, mais des recherches complémentaires sont nécessaires pour pouvoir le confirmer.
Non à une augmentation insidieuse de la taxe
FEVIA met en garde contre le fait que la taxation de routes supplémentaires pourrait justement entraîner un détournement du trafic sur d’autres axes. Si ces routes devaient à leur tour être taxées, il ne faudrait pas attendre longtemps avant que cette taxe ne s’applique à l’ensemble des routes en Flandre.
La taxe au kilomètre coûte déjà plus de 150 millions d’euros par an au transport de produits alimentaires et boissons. Cela se répercute sur l’emploi, le chiffre d’affaires et les investissements en Belgique. A chaque extension des routes payantes, il convient donc de tenir compte de la position concurrentielle des entreprises (alimentaires) flamandes. L’exclusion des ports et de presque toutes les routes régionales du réseau routier soumis à la taxe était une concession importante et légitime vis-à-vis du secteur, qui doit autant que possible être maintenue.
Une extrême prudence s’impose lors de élargissement du réseau routier soumis à la taxe. L’ajout systématique de nouvelles routes payantes ne peut en en aucun cas conduire à une hausse des coûts insidieuse pour les entreprises actives en Flandre.
Distinction EURO 5 et EURO 6
Pour rappel, le décret flamand sur la taxe au kilomètre prévoit, à partir du 1er janvier 2018, d’établir une différence de tarification entre les poids lourds EURO 5 et EURO 6. Les entreprises sont donc déjà visées de toute façon. Raison de plus pour être prudent lors de l’élargissement du réseau routier soumis à la taxe.