Opinion : Lutter contre les déchets sauvages demande de la collaboration…et du temps

01.03.2017

Début 2016, FEVIA, Comeos et Fost Plus ont signé avec les Ministres wallon et flamand de l’Environnement, Carlo Di Antonio et Joke Schauvliege, une convention pour la propreté publique. Début de cette année, nous avons fait de même avec les Ministres bruxelloises de l’Environnement Céline Fremault et de la Propreté Fadila Laanan. Par cette convention, les entreprises qui mettent des produits emballés sur le marché se sont engagées à financer à hauteur de 17 millions d’euros des plans ambitieux de lutte contre les déchets et dépôts sauvages.

17 millions d’euros est une somme très importante, mais le défi que nous souhaitons relever est loin d’être anodin. L’objectif est de créer un grand mouvement citoyen en faveur de la propreté publique. Jeter des déchets ou des emballages là où ils n’ont pas leur place doit devenir tabou, encore plus aujourd’hui. BeWapp en Wallonie (www.walloniepluspropre.be) et Netheidsnetwerk (www.indevuilbak.be) en Flandre ont été constitués pour relever ce défi avec succès. Ces deux cellules sont opérationnelles depuis le printemps 2016. Leurs 17 collaborateurs se sont directement mis au travail pour attaquer le problème sur tous les fronts : nouvelles campagnes de sensibilisation, outils d’aide pour les communes, financement de poubelles, placement de caméras à des endroits stratégiques, projets-pilotes sur des parkings d’autoroutes, semaine de la répression, systèmes de récompense, grandes opérations de nettoyage, … Toutes ces actions s’appuient sur un partenariat solide, en premier lieu avec les Ministres concernés, mais aussi avec les administrations régionales (DG03 et OVAM) et locales (communes et intercommunales).

D’aucuns laissent déjà sous-entendre que ces plans d’actions sont un échec et que la propreté publique n’est en rien améliorée. La consigne sur les emballages de boissons est à nouveau présentée comme la solution miracle. Seuls les cyniques peuvent laisser croire qu’un plan d’action ambitieux pour la propreté publique donnera des résultats seulement après six mois de travail. Rappelons que l’accord avec les Ministres prévoit de procéder à une évaluation pour juin 2018, mais pas avant ! 

Le défi n’en reste pas moins énorme et nous devons réussir. Les entreprises alimentaires en sont bien conscientes. C’est la raison pour laquelle elles mettent également la main à la pâte : en 2016, elles ont sensibilisé leurs collaborateurs, organisé des actions de nettoyage, intégré la propreté publique dans leur communication, sensibilisé leurs transporteurs, … Ces actions seront intensifiées et prolongées en 2017. Mobilisons-nous ensemble pour une Wallonie, une Flandre et une Région de Bruxelles-Capitale plus propres.

Nos entreprises alimentaires en pleine action pour la propreté publique !