Iscal sur la voie d’un sucre neutre en carbone avec sa nouvelle éolienne

Nos entreprises alimentaires s’engagent à produire des aliments et boissons climatiquement neutres en réduisant drastiquement leurs émissions de CO₂. Maintenant que sa nouvelle éolienne tourne à plein régime, la sucrerie Iscal, installée à Fontenoy dans le Hainaut, peut subvenir pleinement à ses besoins en électricité. Mieux encore, elle redistribue même de l’énergie aux riverains. Iscal fait ainsi un pas de plus vers une production de sucre neutre en carbone.

12 000 tonnes. C’est la quantité de betteraves sucrières que l’usine Iscal de Fontenoy peut traiter chaque jour. Cela représente une production d’environ 200 000 tonnes de sucre par an. Un bel exemple de coopération entre les agriculteurs, les collaborateurs d'Iscal et les sources d'énergie durables. 

Produire et partager l’énergie

Pour faire fonctionner le site, Iscal ne dépend plus de ressources énergétiques extérieures. Ses deux installations de biogaz assurent la fermentation de 20 000 tonnes de résidus betteraviers par an, ce qui représente 20 % des besoins électriques de l’usine. Une éolienne de 93 mètres de haut, pouvant produire jusqu'à 7 000 MWh d'électricité par an, en fournit désormais 25 % de plus.  La moitié de cette électricité n'est pas utilisée par Iscal, mais partagée avec les riverains. En actionnant un grand nombre de machines de l'usine à l'électricité, Iscal ambitionne, à court terme, d’exploiter pleinement la capacité de son éolienne.

Less is more

Il ne s'agit pas seulement de produire de l'énergie de manière durable, l'économiser est également un objectif clé. « Avec un silo pouvant stocker jusqu’à 30 piscines olympiques de sucre, nous veillons à minimiser les pertes d’énergie lors du traitement des betteraves sucrières », explique Brieuc Vandeleene, Communications & CSR Manager chez Iscal. « Le transport est donc réduit au minimum, ce qui nous permet d’émettre encore moins de CO₂. »  

Nous devons encore faire mieux

Nous devons et pouvons encore faire mieux, affirme-t-on chez Iscal. En investissant à l’avenir dans quatre nouveaux digesteurs, le producteur de sucre entend tirer 40 % de son énergie du biogaz. « Cet investissement permettra à l’entreprise d’atteindre l’objectif ambitieux de neutralité carbone en 2030 », précisent-ils. Cet objectif a bien sûr un coût. D'ici 2030, Iscal prévoit d’avoir investi quelque 40 millions d'euros dans la réduction de l'empreinte carbone de son sucre.