Bruxelles, le 6 avril 2016 – 70 % des entreprises alimentaires ont subi des conséquences économiques suite au blocage routier. L’impact s’élève à 18.000 €/jour/entreprise et peut même monter jusqu’à 2.400.000 €. FEVIA dénonce depuis de nombreux mois l’impact désastreux de la taxe au kilomètre et regrette les cafouillages. Mais ajouter le chaos au chaos ne résoudra rien. FEVIA réclame un déblocage rapide des routes.
Depuis maintenant 6 jours, les blocages autoroutiers par des transporteurs en colère empêchent les entreprises alimentaires de travailler. Non seulement les entreprises ne reçoivent plus les matières premières mais elles ne peuvent plus livrer leurs produits aux clients. Une première estimation des dégâts économiques a été réalisée par FEVIA.
L'industrie alimentaire fortement touchée
« Plus de 70 % des entreprises alimentaires, qu’elles soient situées en Flandre en Wallonie ou à Bruxelles, ont subi des conséquences économiques suite aux blocages des routes. Et le nombre d’entreprises concernées ne cesse d’augmenter de jour en jour. Une enquête auprès de nos membres montre que l’impact moyen sur les entreprises s’élève à 18.000 €/jour/entreprise. » déplore Chris Moris, directeur général de FEVIA. « Ces coûts s’ajoutent à l’impact de la taxe kilométrique sur le secteur agro-alimentaire qui a été estimé par TMLeuven à 150.000.000 €.».
Les conséquences des blocages sont multiples
Les entreprises travaillent bien souvent des produits frais qui ne peuvent être conservés durant des jours. Les centres de la grande distribution étant bloqués, les entreprises sont amenées à livrer directement dans les magasins tout en risquant de voir leurs produits bloqués le long des routes. Des clients annulent des commandes, des produits ne peuvent pas être livrés. Des entreprises se voient contraintes de se faire livrer des matières premières en dehors des heures normales de travail et reçoivent un procès-verbal pour non–respect de leur permis d’environnement. De plus en plus d’entreprises doivent arrêter la production faute de matières premières et mettent leur personnel en chômage temporaire. Comble de l’ironie, certains transporteurs demandent à leurs clients des dédommagements pour les heures où ils sont restés bloqués sur les routes…
FEVIA dénonce depuis de nombreux mois les conséquences économiques désastreuses de la taxe kilométrique sur le secteur agro-alimentaire. Les cafouillages et les dysfonctionnements dans le système sont inadmissibles. Mais ajouter du chaos au chaos ne résoudra rien. Les entreprises alimentaires belges attendent des autorités qu’elles mettent tout en œuvre pour débloquer la situation rapidement.
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A propos de FEVIA
FEVIA, la Fédération de l'industrie alimentaire belge, représente 28 sous-secteurs et 663 entreprises qui produisent des produits alimentaires et des boissons de haute qualité en Belgique. Le secteur alimentaire est le leader incontesté dans l'industrie belge en termes d'emploi et de chiffre d'affaires. Elle emploie 88.500 personnes directement et 137.200 personnes indirectement et génère un chiffre d'affaires de 48 milliards d'euros. L’industrie alimentaire exporte pour 23 milliards d'euros et de plus en plus en dehors de l’Europe. FEVIA s'engage à une croissance durable de l'industrie alimentaire belge en concertation avec toutes les parties prenantes. Avec la marque « Food.be – Small country. Great food. » le secteur met la qualité, la diversité et l'innovation de l'alimentation belge sur le devant de la scène dans le monde entier.