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- 7 manières de faire connaissance avec notre nouveau président
Anthony Botelberge, directeur général de Frigilunch, a récemment repris le flambeau de Jan Vander Stichele en tant que président de Fevia. Mais qui est notre nouveau président ? Nous avons trouvé 7 mots clés qui caractérisent le directeur général de Frigilunch et avons également demandé à certains collègues de les relier aux actions de notre secteur.
1. Le sportif
« Qu’est-ce qui me caractérise ? La première chose qui me vient à l’esprit : le sport ! A l’école secondaire, j'ai intégré une équipe de rugby et aujourd’hui, je suis à la fois membre d'une équipe de hockey, de padel et de triathlon. Et comme mon prédécesseur Jan Vander Stichele, je fais aussi beaucoup de vélo. J’ai toujours besoin d’un défi. Je suis, par exemple, allé à vélo jusqu’à Compostelle et j’ai participé au Roc du Maroc. Prochainement, j’espère participer en mountainbike à la ‘4 Islands Race’ en Croatie et qui sait un jour à TransPortugal. »
Henk Dejonckheere (Alimento): « Avec Gusto Sportivo, nous souhaitons encourager les entreprises alimentaires et leurs food heroes à bouger ensemble. Nous ne sommes pas seulement le plus délicieux des secteurs, mais aussi le plus sportif. C’est fantastique que le nouveau président de Fevia montre le bon exemple ! ». Plus d’infos sur www.gustosportivo.be.
2. L'entrepreneur
« Je dois admettre que j'ai l’esprit d’entreprise. Après une carrière chez Katoennatie, j'ai eu l’opportunité de reprendre une petite entreprise de plats préparés. Par essais et erreurs et à l’aide de ressources limitées, je suis parvenu à rendre cette entreprise rentable. Mais pour pouvoir grandir, je devais être capable de coopérer. Malheureusement, j’ai constaté peu d’intérêt sur le marché. Seul Frigilunch était prêt à discuter, et heureusement. J'ai eu la chance de reprendre Frigilunch et aujourd'hui, nous avons une part de marché de 70 %.
En tant qu’entrepreneur, le coût salarial reste pour moi un point d’attention important. Nous nous sommes battus pendant 20 ans pour maîtriser notre handicap par rapport à nos voisins et voilà qu'il menace de revenir à la case départ en quelques mois ! »
Carole Dembour (Economic Advisor chez Fevia) : « L’industrie alimentaire est un véritable secteur de PME, qui compte de nombreux entrepreneurs passionnés. Il faut hélas reconnaître que le handicap salarial rend plus difficile, pour beaucoup d’entre eux, la concurrence avec les entreprises de nos pays voisins. »
Découvrez les chiffres économiques de notre secteur sur www.fevia.be/fr/industriealimentaire.
3. Le chef d'équipe
« Au cours de mes premières années chez Katoennatie, l'entreprise m'a accordé une grande confiance. Je pouvais prendre des initiatives et les moyens mis en œuvre pour obtenir des résultats avaient peu d’importance. Aujourd’hui, j’essaie de me comporter de la même manière avec les food heroes de mon entreprise. Je me concentre surtout sur les points forts de mes collaborateurs. Tout le monde peut faire une erreur, mais ce qui compte pour moi, c'est la façon de la gérer et les leçons que l’on peut en tirer. Cette approche semble fonctionner, car nous avons très peu de rotation du personnel.
Je suis en revanche préoccupé par la pénurie sur le marché du travail. Nous devons trouver de meilleures réponses à ce problème. Par exemple, ne devrait-il pas être plus facile pour les jeunes d’acquérir une expérience pratique dans nos usines ? »
Anke Grooten (Director Social Affairs chez Fevia) : « Attirer suffisamment de food heroes qualifiés est l'un des grands défis pour de nombreuses entreprises, notamment la recherche de talents techniquement qualifiés. Sous la bannière de Food At Work, nous faisons en sorte que les futurs talents apprennent à connaître notre secteur dynamique et motivons les jeunes à se lancer dans une carrière dans le plus délicieux des secteurs. Nous soulignons également l'importance d'un enseignement STEM de qualité, de l'expansion de la formation en alternance et de l'élargissement des possibilités de stage sur le lieu de travail, ainsi que de la formation continue ! »
Le Fonds de carrière soutient les entreprises alimentaires et les food heroes dans la formation continue, dans leur organisation du travail et les ressources humaines : www.loopbaanfonds.be/fr/
4. L'homme des fédérations
« Après avoir repris Frigilunch, j'ai malheureusement dû prendre la difficile décision de fermer l'usine de mon ancienne entreprise à Kampenhout. J’ai annoncé la nouvelle les larmes aux yeux. Aujourd'hui encore, j'ai un énorme respect pour les personnes qui ont donné le meilleur d'elles-mêmes jusqu'au bout. Quel état d’esprit exemplaire ! Certains d'entre eux sont ensuite venus travailler chez Frigilunch, dont l’usine est située à Veurne.
Durant cette période difficile, en tant que jeune entrepreneur, j’ai reçu énormément de soutien de la part de Fevia. Il en va de même avec BReMA, le secteur qui représente les plats préparés. Mon conseil à toutes les entreprises alimentaires est donc clair : faites appel aux connaissances et aux services que Fevia et ses secteurs ont à vous offrir. De cette manière, ces fédérations ne représentent pas un poste de dépenses, mais apportent un plus à votre entreprise ! »
Nicholas Courant (Communication Director chez Fevia) : « Nos entreprises ont des besoins très divers et nous essayons de les soutenir dans de nombreux domaines, en leur apportant aide et conseils. Sur le site de Fevia, nous publions quotidiennement des informations utiles et, lors de divers événements, nous réunissons les membres pour échanger des idées. Notre équipe n'est qu'à un coup de fil ou un e-mail, alors n'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ! »
Découvrez sur notre site les domaines d'expertise que Fevia suit pour ses membres www.fevia.be/fr/domaines-dexpertise.
5. Le fin gourmet
« Dans notre pays, nous savons ce que sont de delicieux produits alimentaires et boissons. J’en suis fier et je trouve que nous devons le souligner avec notre marque promotionnelle « Food.be – Small country. Great food ». Pour moi, la qualité passe avant tout. Avec bien entendu des ingrédients frais, que nous achetons autant que possible localement. Chez Frigilunch, les nouvelles recettes sont en outre élaborées par des chefs ayant des années d'expérience dans des restaurants 2 ou 3 étoiles.
Je demande toujours aux nouveaux clients de nous tester d'abord avec une préparation sophistiquée comme le « faisan fine champagne ». Ce n’est qu’ensuite que je leur parle des plats plus courants. Il est important d'être compétitif, mais nous voulons avant tout être les meilleurs en termes de service et de qualité. L'essence est « la cuisine artisanale dans un cadre industriel » : nous voulons allier les avantages d'une PME au professionnalisme d'une multinationale.
Ann Nachtergaele (Sustainability Coordinator chez Fevia) : « Nous venons de lancer la nouvelle roadmap de développement durable de l'industrie alimentaire à partir de la question « Que mangerons-nous demain ? ». Nous y apportons des réponses à la demande des consommateurs, qui souhaitent des produits alimentaires abordables, mais également savoureux, locaux et durables. Mais nous voulons aussi créer de la valeur avec les partenaires de la chaîne, en nous concentrant sur la qualité et l'innovation. »
Découvrez la nouvelle roadmap de développement durable sur www.quemangeronsnousdemain.be.
6. Le globetrotter
« Je suis sensible à l'importance d’une alimentation locale. Dans la mesure du possible, nous achetons délibérément nos légumes, pommes de terre et notre viande à des agriculteurs locaux. Mais en même temps, nous devons porter notre regard sur le monde. Lorsque j’étais étudiant, j'ai fait un stage Erasmus en Suède et cette expérience m’a vraiment ouvert les yeux. Depuis lors, j'ai visité une cinquantaine de pays. Toutefois, mon emploi du temps chargé me permet moins de voyager.
Au cours de ma formation à la Vlerick Business School, j'ai pu réaliser un projet en Côte d'Ivoire et par la suite, chez Katoennatie, j'ai eu la chance d'ouvrir un nouveau marché au Japon. Ce furent des expériences formidables ! Aujourd'hui, chez Frigilunch, nous sommes déjà actifs dans 10 pays. Pendant la crise du coronavirus, nous avons même réussi à convaincre de nouveaux clients par voie numérique, notamment en Espagne et en Autriche. En revanche, nous avons perdu un contrat en Grande-Bretagne en raison du Brexit. »
Tine Vandervelden (International Business Manager chez Fevia) : « L’exportation reste le moteur de croissance de l’industrie alimentaire, mais implique de nombreux paramètres à prendre en compte. Chez Fevia, nous accompagnons nos membres autant que possible, en étroite collaboration bien sûr avec les agences à l’exportation. N’hésitez pas à consulter notre Guide pratique à l’Exportation. ». Découvrez notre Guide à l’Exportation sur www.fevia.be/fr/export-wegwijzer.
7. Le père de famille
« La chose la plus importante dans ma vie ? C’est simple : ma famille ! Peu importe si je suis fort occupé ou pas, j’ai toujours trouvé du temps pour mes enfants. Je les emmène tous les mardis à la piscine et je me jette à l’eau avec eux. C’est mon esprit sportif qui refait surface, même dans ces moments-là ! »
Bart Buysse (CEO Fevia) : « Anthony, l'industrie alimentaire est non seulement le secteur industriel le plus important et le plus délicieux de notre pays, mais c’est aussi un secteur très fier, résilient et chaleureux, qui compte un grand nombre d’entrepreneurs passionnés. Et même si nous sommes très diversifiés, avec nos 27 secteurs, de grandes mais aussi de nombreuses petites entreprises, nous partageons tous le même ADN. En quelques mots : bienvenue dans la famille Fevia ! »